Retour en suisse

Je prend un train depuis dimaro, lieu de mon qg ces dernières semaines, pour brig, situé dans une vallée du valais. Pendant le voyage en train, Je rencontre un couple retraité de luxembourgeois qui revenait de vacances. Ils descendaient à brig, reprenaient leur voiture et allaient passer quelques jours à crans montana.
On a pu discuter dans le train, Je leur ai parlé de mon projet (dont ils ont trouvé le concept intéressant ) et ils m'ont proposé de m'accompagner au moin jusqu'à Sierre. J'ai accepté et on a pu prolonger un peu notre discussion. On a parlé du tour de france et des frères schleck, mais j'ai aussi découvert que les luxembourgeois n'étaient absolument pas pro sarkozy!
Arrivé à sion ensuite par le train, j'ai la choix de dormir dans un ranch à 5km où à l'auberge de jeunesse en centre ville. J'ai choisi l'auberge pour pouvoir visiter la ville plus facilement. La vie est très chère. Heureusement le Mc do reste au prix "normal". Car dimanche = magasins fermés. J'attend avec impatience mon arrivée au st bernard. Je profite de deux concert de musique classique gratuits, très nombreux dans la ville.
Demain direction st maurice.

au revoir italie, rebonjour la suisse

Je pars déja demain pour la Suisse. Cette période est passée très vite. J'ai pu cependant bien en profiter jusqu'au dernier jour. Ce dernier jour d'ailleurs ou j'ai chu en vélo, deux virage avant la fin du voyage Grrr. Je m'en sort avec quelques égratinures qui vont m'accompagner en suisse, et pour le voyage, ce n'est pas très pratique...

Au total de ce petit mois passé en Italie, j'aurais fais +15600m de dénivellé en 16 jours de randonnée, à pied et en vélo. Presque 2 fois l'evrest !

Je prend le train train jusqu'à Brig (Suisse), puis je dort deux jours à Sion dans un ranch qui accueille des gens, puis 4 jours à l'abbaye de St Maurice et enfin je monte au grand St Bernard pour 3 semaines 1/2 pour ma période de bénévolat.

L'hospice disposant d'une borne wifi, je pourrai continuer à donner des nouvelles.

Ciao a tutti !

Sasso rosso

Me voila parti un matin ou le temps était très beau pour le sasso rosso, sommet à 2656m. C'est une montagne très étrange faite de roche rougeatre.
topo de la journée : départ à 7h20, 20km de marche et +1800m / -1800m.
Le tout est bouclé en 7h30, car les soirées sont souvent orageuses.
J'apercoit un homme descendre du sommet du sasso rosso, et maleureusement pour moi, j'ai raté le départ du sentier pour monter. Je fait donc le tour normal 100m plus bas et admire de loin la vierge au sommet.
Je fus accompagné pendant un bon 1/4h par des biquettes, j'ai mangé mes casses croutes préparés la veille au passo de pra castron (2503m) et ai effectué la longue descente l'après midi. Peu de randonneur s'étaient aventurés dans ce coin la ce jour la ... dommage.





vue sur le groupe de l'Ortler avec le vioz (3650) et la punta st matteo. le cévédale (3769), l'orlter (3905) et le gran zebru (3857) sont dans les nuages.



groupe de biquettes peu farouches



cima della nana au milieu (en forme de 'm'), sasso rosso bosse juste à droite de la cima della nana



lago di tovel, déja visiter par un experiment 112



détail du trek autour de bolzano (jour 1,2 et 3)




jour 4,5,6,7



Rencontre impromptue

Samedi 16, après etre rentré sur bolzano, j'avais appris aue Hugues Chamois traversait une partie des dolomites. Je me renseigne pour savoir ou il est, et ... magie, il est à bolzano le meme jour !
On se recontre donc à la gare et allons prendre un verre à une terrasse de café. On s'explique nos projets, ou l'on en est.
J'apprend qu'il vient à pied de Vezelay, marchant de 15 à 40 km par jours, et s'arretant pour dormir et manger la ou il se fait accueillir. Il essaye le soir de prévoir des hébergement chez des frères franciscains, mais ce n'est pas toujours possible, et dans la pluspart des cas, des gens inconnus, francais ou italiens l'hébergent. Il continuait sa route vers le nord puis vers l'Europe de l'est.

Cela était très sympa et étonnant de revoir quelqu'un de l'école. Il a pu immortalisé ce souvenir avec son appareil photo, mais le mien n'avait plus de batterie. (j'espère récupéré la photo très prochainement)

Samedi 16 juillet

Dernière étape spectaculaire jusqu'au Passo Costalunga dans les forêts et les alpages, face à l'énigmatique massif du Latemar, énigmatique car dans les nuages... Auparavant nous avons franchi le Passo delle Zigolade (2550 m) et ses curieuses aiguilles.
4 de marche - montée : 560 mètres - descente : 810 mètres.

Nous avons eu le droit à la légende du rosengarten :
excusez moi pour le style très pauvre, mais j'ai fait avec les souvenirs que j'avais.

“Il était une fois un royaume de nains dans une très haute montagne. Le roi des nains, Laurino,  n’étant toujours pas marié envoya 3 missionaires demander la main de la princesse du royaume voisin des humains. Le garde à l’entrée, jeune et insousciant ne voulait pas laisser entrer les 3 nains. ”

Les nains prêt a se battre finissent tout de même par obtenir gain de cause et ont une entrevue avec le roi, théodule. Ils demandent donc au roi la main de sa fille pour Laurino. Théodule un peu réticent à voir sa fille, Arielle, épouser un nain, préfère la laisser choisir. Arielle arrive et refuse sans trop de réflection la proposition des missionaires.
Ils repartent  donc breudouille annoncer cette décision à leur roi.
Laurino est évidement trés outré de cette décision et prévoit de capturer la princesse. Les nains possédants un peu de magie se rendent à plusieurs au chateau et capture Arielle. Ils l'emmènent dans leur royaume rocheux  souterrain sur lequel repose le champs de roses, le rosengarten.
Le jeune roi Théodule très furieux de cet enlèvement prévoit une attaque du royaume des nains. Ils partent donc avec un grande armée. Ils se laissent guider par la couleur rouge d'un massif. Ils arrivent au pied du massif du rosengarten, et là ils y trouvent un fil de soie comme seule protection.
Les plus anciens se méfient. Les jeunes, désireux de bataille franchisent le fil de soie et pénètrent dans le massif souterrain. Ils prennent les nains par surprise et les maitrisent assez rapidement. C'est alors qu'apparait la princesse. Les combats cessent. La princesse prend la parole et explique à son père que finalement elle est heureuse chez les nains. Elle y est bien traitée, a des somptueux bijoux en or massif,  bref elle s'y plait.
Théodule face à cela préfère cesser les combats. Pour fêter cela, laurino les invite à un festin.
Ils fêtent cette union comme il se doit. Ils festoient, mangent et boivent jusqu'au bout de la nuit.
Cependant, en pleine nuit, alors que la vigilence est relachée et que tous dorment, les plus jeunes des humains tentent un vol des biens précieux que possèdent les nains.
Les nains croient à une trahison des hommes et réciproquement.
Les combats reprennent, les hommes s'enfuient finallement du royaume avec quelques pertes mais ayant récupérer la princesse et un jolie magot.
Laurino très en colère de tous ces évènements, cherche la cause de tous ces problèmes et fini par trouver que son royaume est bien trop visible à cause du jardin de roses qui domine sur ses montagnes.
Il décide donc de jetter un sort. "les roses ne fleuriront plus ni le jour ni la nuit". Mais dans sa formules, laurino avait oublié le crépuscule et depuis, chaque soir, les montagnes alentours prennent une magnifique teinte orangée...

La marmolada, sommet des dolomites 3344m

résidu de la grèle tombée le soir

Vendredi 15 juillet

Traversée du Rosengarten, probablement un des plus spectaculaires massifs des Dolomites : le Passo Molignon (2604 m), la Conca del Principe, tours et aiguilles comme les célèbres Tour de Vajolet, falaises imposantes comme le Catinaccio d'Antermmoia, se succèdent. Nuit en refuge au pied du Pic du Rosengarten (Jardin des Roses, légende du rosengarten le lendemain au dernier col que nous traversons) à 2000m. Nous effectuons à 12/15 une montée facultative en partie faite de câbles. Au sommet, nous observons beaucoup d’alpinistes qui grimpent de grandes paroies rocheuses.
En descendant jusqu'qu refuge, nous remarquons une exposition d'art moderne en pleine montagne.
Nous dormons le soir au refuge Stela Alpina. C’est un petit refuge qui venait d’ètre repris par de nouveaux et jeunes propriétaires. C’est pourquoi le petit déjeuner du matin était un peu plus léger. Ils apportaient un café machine au lieu d’amener des pichets, et il n’y avait ni céréales, ni yaourts, ni charcuteries auxquels nous avions pris l’habitude.
6heures de marche - montée : 760 mètres - descente : 1200 mètres. (+ et -130 mètres si accès au Passo Santner)

champs de tètes étranges

une souris et du matériel informatique à cette altitude ...

oeuf de paques très joli, fait de branchages

euh ... moi ^^

Combien d'alpiniste se trouvent dans cette image ??

jeudi 14 juillet

Traversée très spectaculaire du massif du Sassolungo par un col (2681m) situé entre ses deux cimes, Sassopiatto et Sassolungo. Descente par le refuge Vincenza sur les hauteurs du plus grand alpage d'Europe : l'Alpe di Siusi et balade sur un sentier en balcon, dans une ambiance très verdoyante. Montée jusqu'au refuge de l'Alpe di Tires (2440 m) situé sur un col au pied des Dents de Terra Rossa.
Cette traversée de l'alpage nous a fait découvrir beaucoup d'animaux.
Nous avons pris la pluie au milieu de l'étape, nous obligeant à manger sous des pins bien accueillants !

6 heures de marche - +1140 mètres / - 920 mètres.

Le refuge est petit mais très agréable, 3 douche pour 15, un reccord jusqu'à présent.

chercher l'erreur

mon petit poney

ma petite biquette

duel au sommet entre deux marmottes

C'est pas encore la vache milka mais on s'en rapproche

Mercredi 13 juillet

Aujourd'hui nous traversons le groupe de la sella. +900m -1100m. Nous effectuons toute la montée le matin et effectuons des passages un peu délicats avec des cables. Nous arrivons au sommet des hauts plateaux de la Sella avant 12h, le vent fort et frais (environ 10deg au lieu de 3-4 habituellement à cette saison) nous obligent à redescendre rapidement après avoir fait quelques belles photos du panorama. Nous picniquons vers 13h avec une vue magnifique. Les pic-nic son généralement faits de salades paté ou saucisson et fruit, bon et bien équilibré.
Arrivé en bas, nous faisons face à notre première pluie orageuse. nous attendons donc le bus qui doit nous remonter au col dans un refuge en bord de route, le temps d’une accalmie. Nous degustons un bon chocolat chaud, en général très bon dans tous les refuges. Il nous faut remonter 150m après le bus pour parvenir jusqu’au refuge.

Vue de la brèche dans la laquelle nous montons

autre passage cablé pour monter sur le premier niveau des plateaux

Lac d'altitude

Nous emprientons pour monter la route du diable !

Vue des hauts plateaux (2950/3000m), splendide

Fossiles en forme de coeur qui datent d'il y a quelques millions d'année

fleurs des montagnes sans noms ...

mardi 12 juillet

La plus grosse étape ou en tout cas la plus longue : 20km et +1140m / -1080. Nous traversons le parc naturel de Puez ou nous trouvons nos première marmottes. Nous traversons un grand plateau rocheux ou les paysages sont surnaturels. Nous dormons le soir au passo gardena (pied de val gardenna, très celèbre pour le ski l'hiver) et au pied du groupe de la Sella (une sorte de grande dent de roche de 6km de diamètre et de 3000m de haut environ). Nous arrivons vers 17h30 assez fatigué. Au col, il y a une sorte de caverne d'ali baba qui vend tout un tas d'objet (chaine pour pneu de voiture, graisse pour moto, vètements, ...) j'y achète une petite popotte en alu made in suisse qui me coute d'ailleur assez cher.

Première marmotte, à chercher et à trouver !

Montée délicate dans un pierrier, nous marchions comme sur des oeufs pour éviter  toute chutte de pierres

montée dans un passage cablé

paysage digne du grand canyon, encore bien plus impréssionnant en vrai

Mouton italien, très étrange, il on un peu une salle tète je trouve ...



Que voyez vous ?



Paysage extraordinaire avec une sorte de volcan rocheux qui sort de terre

Myosotis ? je crois

moi, et les hauts plateaux de la sella derrière

Lundi 11 juillet

Première journée sérieuse (+/-1100m). Nous prenons un petit déjeuné très copieux de charcuterie, pain, beurre, céréales et surtout du bon lait et du bon yahourt fait au refuge.
Nous partons dans la brume qui va se dissiper rapidement. Nous avancons à un bon rythme car personne n'est encore fatigué. Le premier col passe sans problème. Nous avons une vue splendide sur tout le massif Puez,Odle, des grandes aiguilles qui nous dominent à 3000m et avec 600m de parroie. Aucune difficulté majeure à déclarer pour cette première étape. La dernière assenscion est libre, donc on a pu se mesurer et voir les ressources qu'il nous restait après 6h de marche.
Le soir, on dort au meme refuge, repas typique délicieux.
A noter que la région de bolzano et tout ce qui se situe au nord est une province autonomne ou l'on parle l'allemand avant l'italien.  La culture tyrolienne est trés ancrée dans toute cette région.

C'est parfois utile d'avoir une carte et de savoir ou l'on va !!!



Vue sur le groupe odle Puez, avec des sommet qui sortent de nulle part à 3000m



Premier edelweiss (stela alpina) rendontrés et en petit bouquet en plus !

Couché de soleil sur le massif, lumière orange qui apparait
Une belle légende raconte le pouquoi de la couleur orangée au couché du soleil. (à venir dans le dernier message)

Dimanche 10 juillet

Début de cette grande randonnée de 6 jours à travers les dolomites. RDV à 14h à la gare de bolzano. Fidèle à mes habitudes, j'arrive bien en avance... J'en profite pour faire un petit tour, mais le dimanche à bolzano, tout est fermé, sauf les cafés et marchands de glaces. Comme elles ne sont qu'à 1€ la glace, j'en profite!
Je retrouve mon groupe de marcheur qui se constitue de 15 personnes dont moi et le guide. Parmis eux, des allemands, des luxembourgeois et des alsaciens pure souche. Mais tous sont au moins francophones.
Nous partons en bus pour notre premier refuge qui se trouve à 2062m, alors que bolzano est à 270m, donc la montée en bus est longue et surtout très sinueuse de petits lacets.
Nous parvenons au premier refuge (Gampenalm). Nous déposons nos affaires, visitons nos chambres, ou plutot les dortoirs (10 personnes dans la mème chambre, avec une douche et toilette commune, donc c'est assez long de prendre ca douche !). Nous effectuons une première mise en jambe de 2h et +/-300m. J'ai été très étonné de l'accueil dans le refuge, mais aussi par les repas. Nous avons mangé comme des rois (primi piatti, secondi piatti et dolce). La nourriture était très bonne et surtout bien présentée.
La première nuit se passe plutot sans souci de ronflement, mais de toute facon, j'avais prévu les boules magiques des oreilles!

Première vache:  la grise des alpes, c'est pas encore ca pour le milka !

deuxième entrainement, plus sérieux

Comme pendant ma randonnée en groupe vers bolzane, nous allions faire jusqu'à 1100m de dénivellé journalier, je voulais m'y préparer. Je part donc du village, direction les sommets !
Une montée très raide de 747m (altitude de la maison) à 2195 m (passo della nana), 1500m de dénivellé. Le tout est bouclé en 2h20 de temps, ascenssion plutot rapide. la vue est très jolie (photos à suivre). Je rencontre sur mon passage um groupe de quincagénaires italiens et un couple étranger. Arrivée en haut, c'est un chamois et une marmotte que je croise de loin, puis en redescandant, cinq italiens qui peinent à monter. la descente me prends autant de temps que la montée, les pentes assez raides sont plus dures à descendre car un peu glissantes.
demain jour de pluie, donc je me suis employé à trouver un point internet, finallement à la biblioteca du village.

Les photos suivront ce soir ou un autre jour car le cable de l'appareil photo n'est en fait pas le bon. Et avant de trouver un supermarket qui en vende,... mais promis il y en aura.

première balade

Pour le première entrainement, je part le long d'un torrent dans des sous-bois qui restent très humides.
747m-1300m, un dénivellé qui reste acceptable. J'apprends par surprise que des ours vivent encore dand la région, mais que heuresement, ils sont peureux. J'emporte un petit pic-nic fais de bon prosciotto (jambon je crois) et de speck. Comme cette premiére mise en jambe est rapide, j'enchaine l'après midi sur le mème dénivellé mais à vélo, et en fait, c'est moins drole car plus fatiguant.

Italia ...

J'ai quitte la frontiere franco suisse pour l'Italie. Je laisse derriere moi le lac et toute son activite, le vrombissement des avions qui toutes les deux minutes quittent Geneve, cette magnifique propriete qui va maintenant accueillir des enfants. Le voyage en train dure presque la journée (petite précision, je viens de trouver l'accent é sur le clavier anglais !), deux changement et une traversée des Alpes pour finallement arriver à Dimaro, petite ville du Tyrol italien. Je reste une semaine au moins sur place, à m'entrainer pour la randonnée de la semaine prochaine vers Bolzano. Difficile d'improviser l'italien, mettre des "a" et des "o" à la fin des mots, ca me marche pas bien. La compréhension est par contre plus facile. L'anglais n'est mème (désolé, l'accent ^ est introuvable, et je n'ai pas le courage de chercher le code Asci) pas la seconde langue, dans la région, c'est d'abbord l'allemand, alors le francais, je vous en parle mème pas...
Je goute à toute ces très bonnes spécialités italiennes comme le speck, le grana, ou encore les gelatti.
Demain, première balade, car le temps est au beau fixe.